L’anxiété est une réponse du corps à la peur du futur.
Ne pas mettre ses limites et s’adapter à tout le monde, tout le temps
Vous vous rappelez, le corps adore la routine. Établissez des limites et des rituels plutôt stables, peu importe où vous êtes:
Par exemple:
Confondre la tristesse et l’anxiété avec le niveau d’énergie
Les émotions, qu’elles soient positives ou négatives, lorsqu'elles sont intenses, sont énergivores. Si les émotions sont refoulées ou vécues dans les extrêmes, vous serez plus fatigués; heureux ou non.
Croire que faire preuve d’intelligence émotionnelle est ne pas être « sympathique » ou compatissant
Dire non, choisir, reconnaître ce qui nous fait du bien, c’est aussi dire oui à une panoplie d'activités.
Stimulus contrôle sur la capacité à choisir notre réponse Réponse
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Passer la journée devant l’écran
Il n’y a pas nécessairement de lien de causalité direct entre le temps passé devant les écrans et l’anxiété. Toutefois, le contenu et l’intangible ont sans équivoque un impact sur le niveau d’anxiété. Suivez plutôt des gens motivants, consultez du contenu qui vous apaise et surtout, déconnectez- vous. La meilleure façon de produire des hormones de bien-être est de bouger.
Rester en pyjama ou en vêtements mous
Télétravail? Mettez des souliers, habillez-vous et faites comme si vous étiez au travail, pour vrai. Vous serez d’ailleurs beaucoup plus crédible dans votre rôle. Perso, je me vois mal négocier en pied de bas… Vous aurez également un sentiment augmenté de contrôle.
Ne pas faire d’activité physique
L’activité physique entraîne de nombreux bienfaits sur la santé. En effet, une pratique régulière d’activité physique permet une amélioration de l’humeur et de l’estime de soi ainsi qu’une diminution du stress et de l’anxiété.
Il semble que seulement 20 à 40 minutes d’activité physique permettent d’améliorer l’humeur et diminue le niveau d’anxiété pour plusieurs heures[1].
Ne pas créer
En plus des mécanismes physiologiques, certains mécanismes psychologiques viennent s’ajouter pour expliquer l’effet de l’hypothèse de la distraction. Notre période de loisir créatif oblige un temps d’arrêt mental, une période au cours de laquelle nos pensées négatives et préoccupantes font place seulement à notre loisir, notre humeur s’en trouvera améliorée.
La création a également un impact sur le sentiment de l’auto-efficacité, soit la croyance en sa capacité de réussir. Plus d’anxiété ? Choisissez des projets plus structurés.
Accordez beaucoup d’importance à la destination plutôt qu’à l’expérience du trajet
Que ce soit un vrai voyage, un projet universitaire, une partie de hockey, rediriger votre attention sur les étapes qui y mènent.
S’isoler et se retirer des situations sociales
Selon les résultats probants, la pratique de l’empathie via la bienveillance constitue une pratique simple et peu coûteuse qui génère des résultats empiriques sur le rétablissement et le processus de résilience.
Ne pas prioriser le plaisir
Pousser les limites de ses zones de confort, tous les jours, 365 jours par année, dans toutes les sphères de sa vie n’est pas une solution qui peut tenir sur le long terme. Parfois, s’accrocher au passé (vie de célibataire chez ses parents), dans un quotidien qui implique un dépassement de soi à la maison (parent) et au travail (nombreuses attentes), sans réviser sa performance ni son implication et souhaitant s’investir tout autant dans ses loisirs EST une source d’anxiété. Nous nous levons un matin en zone de surcharge ce qui réduit notre marge de manœuvre et altère notre capacité à récupérer adéquatement. La spirale de l’anxiété est enclenchée.
Remettre le pouvoir aux autres
Ce n’est pas parce que vous avez choisi de mieux vivre avec l’anxiété, que votre entourage le fera. Soyez conscients que certaines personnes ne souhaitent pas changer. Au travail, remettez la mission de l’organisation au premier plan et tentez d’augmenter votre temps dans les environnements moins stressants, lorsque possible. L’importance de se créer un environnement rassurant à la maison est d’autant plus important.
[1] Mikkelsen, K., Stojanovska, L., Polenakovic, M., Bosevski, M., & Apostolopoulos, V. (2017). Exercise and mental health. Maturitas, 106, 48‑56.